AFE
Alejandro Fuentes Espinoza
OIV (International Organization of Vine and Wine)
Head of Unit Viticulture
Description
En tant qu'ingénieur diplômé en sciences agricoles et forestières (institut d'enseignement supérieur et de recherche AgroParistech) et avec un doctorat en sciences économiques mes expériences professionnelles et mes travaux scientifiques au niveau international se sont concentrés sur le développement, la mise en œuvre et la coordination de projets de développement et de recherche dans le secteur alimentaire, en relation avec les questions environnementales, le changement climatique et la sécurité alimentaire.
Au cours des dix dernières années, j'ai acquis des connaissances spécialisées sur le secteur vitivinicole et depuis juin 2018, j'assume la fonction de chef de l'unité Viticulture de l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). Notre organisation, créée en 1924, a toujours été concernée par les défis et les enjeux actuels qui ont façonné le développement du secteur vitivinicole mondial, comme en témoigne sa participation à l'initiative 4 pour 1000 depuis sa création.
Je suis convaincu que le secteur vitivinicole cristallise de nombreux défis de l'agriculture du 21ème siècle, notamment en ce qui concerne l'adaptation et l'atténuation du changement climatique, l'évolution croissante de la dégradation des sols, le renouvellement et l'orientation des systèmes de production et/ou l'utilisation d'innovations afin de réduire les impacts environnementaux et de maintenir la durabilité du secteur. J'ai pu constater l'importance de ces questions qui, même si elles n'interagissent pas de la même manière d'un pays à l'autre, sont toujours au premier plan des préoccupations des politiques publiques.
Je suis très intéressé par les travaux pluridisciplinaires et par les échanges sur le secteur agroalimentaire au niveau international. J'ai participé à l'élaboration et à la mise en œuvre de projets de recherche européens transnationaux en tant que coordinateur des groupes de travail techniques et économiques. Mon expérience professionnelle et ma formation m'ont permis de travailler notamment sur les modes de production visant à réduire l'utilisation d'intrants phytosanitaires, à améliorer les techniques de production afin de limiter les impacts environnementaux, à renforcer la ""culture alimentaire"" pour la mise en place de systèmes alimentaires locaux de qualité et à faciliter l'adaptation et l'atténuation sectorielle au changement climatique.
Dans un secteur agroalimentaire en constante évolution, il me semble essentiel de toujours envisager une mission de contrôle et d'inventaire de l'offre de produits agroalimentaires tout en anticipant les besoins et les attentes des pays importateurs et/ou consommateurs. L'évolution de la demande de ces pays (tant sur le plan quantitatif que qualitatif) permet également de mieux repositionner ces enjeux climatiques et environnementaux, et la dimension ""économique"" ne peut jamais, à mon sens, être dissociée de la dimension agronomique, comme la gestion des sols, de l'eau et des ressources naturelles dans un concept plus large.
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